« Parfois, les autres ne remarquent pas ce que l’on fait pour eux, jusqu’à ce qu’on arrête de le faire »

La CFTC a communiqué de manière polémique juste avant et pendant les élections, ce qui est illégal en droit électoral, en attaquant gravement les militants CAT et nommément Étienne J. Pour respecter le vote des salariés et même si cela lui était défavorable en terme de communication, la CAT a décidé de ne pas agir pareillement et d’attendre la fin du processus électoral pour exercer son droit de réponse. Et c’est vrai que la CFTC cherche à annuler toutes les élections (sauf au Siège car elle y a manifestement suffisamment eu le bénéfice de son acte de propagande), répondre à sa polémique l’aurait donc bien servie pour alimenter ses attaques visant à l’annulation du résultat des urnes.

La CFTC Manpower : une poignée d’individus comploteurs qui deviennent arroseurs arrosés, qui paient aujourd’hui leurs manœuvres anti-démocratiques et d’abus de confiance contre leur syndicat, face à des militants CAT en légitime défense

Que s’est-il passé pour que la quasi-totalité des militants CAT ait considéré devoir partir de la CFTC, syndicat que la plupart n’imaginaient pourtant pas quitter il y a encore quelques mois seulement ?
La Présidente, Agnès MARCHAT (Adecco) et le Secrétaire Rémi SPINDLER (Manpower), savaient que les militants des différentes enseignes du syndicat voulaient renouveler son Bureau, du fait de leur mécontentement face aux dérives autoritaires et de l’incompétence de leur gouvernance. Ils ont alors tout simplement monté une machination pour conserver leur pouvoir et servir leurs intérêts personnels :

  • empêchement de l’organisation de l’Assemblée Générale (obligatoire) pendant toute l’année 2024, afin de forcer la mise sous tutelle et prendre le pouvoir contre les militants : Mme MARCHAT est aussi conseillère fédérale et confédérale, où elle s’est faite juge et partie pour forcer cette prise de contrôle injustifiée, anti-démocratique et hostile du syndicat ;
  • ne parvenant pas à empêcher le Conseil d’organiser l’Assemblée Générale, Mme MARCHAT et Rémi SPINDLER ont fait envoyer un courrier de tutelle totalement fallacieux et injustifié la veille de l’assemblée suivi de courriels envoyés en soirée aux adhérents pour l’annuler, prendre tous les militants de court et empêcher leur expression démocratique ;
  • pour convaincre la fédération et la confédération d’entrer dans leur machination, ils leur offraient l’accès direct aux comptes du syndicat que ces organisations lorgnaient depuis longtemps pour les détourner, alors qu’ils étaient parfaitement gérés et conformes aux obligations de transparence et de publicité.
  • puis ils ont préparé avec Rémi SPINDLER et Jean-Philippe KALI (deux représentants du personnel du Siège social Manpower) un second coup d’état, dans la section Manpower : d’abord laisser l’équipe d’animation Manpower travailler et organiser très efficacement les élections, jusqu’à la publication des résultats ; puis réaliser une purge et se faire désigner comme des coucous dirigeants de la section CFTC Manpower, imposés par la fédération contre le souhait des militants Manpower.

À noter donc puisque c’est au cœur de la mise en cause des militants CAT par la CFTC, que celle-ci n’a aucune leçon à donner :

  • ni question machination secrète et délai de réaction de leurs contradicteurs CFTC, ceux-ci en étant manifestement les chantres avec leurs deux coups d’état anti-démocratiques : le premier contre la liberté de l’Assemblée Générale du syndicat de pouvoir choisir ses dirigeants, le second contre la liberté des militants de la section Manpower de pouvoir choisir ses animateurs.
  • ni question détournement des moyens du syndicat, car si le collectif syndical a fait le choix de partir, les contradicteurs CFTC ont eux détourné les moyens du syndicat au bénéfice de la fédération par un artifice de tutelle illégale, ce qui en droit pénal constitue un abus de confiance, puisque des abus frauduleux ont été utilisés pour advenir à leur fins.

D’autant que :

  • Les militants Manpower ont d’abord cherché, en vain, à jouer le jeu de tutelle de leur syndicat, bien que celle-ci est illégale, pour tenter de trouver une issue positive pour tout le monde ;
  • Ces militants ont également proposé à chacun de faire son choix et de rester dans le collectif syndical ou pas, y compris à Rémi SPINDLER et Jean-Philippe KALI, qui avaient pourtant comploté contre le collectif syndical lui-même et ses intérêts. C’est d’ailleurs parce qu’ils ont été prévenus par le collectif syndical avant le dépôt des listes, qu’ils ont de ce fait pu déposer les leurs sans problème, là où ils l’ont souhaité. La vraie « traîtrise » aurait été de les laisser de côté et de déposer les listes une heure avant la limite, ils n’auraient ainsi même pas pu se présenter aux élections. Le collectif syndical a donc préféré rester loyal contre les déloyaux en leur réservant à eux aussi la liberté de choix, mais tout en protégeant la sienne. Enfin, il faut savoir que le dépôt des listes CFTC était sous la responsabilité du tuteur fédéral CFTC depuis... plus de 6 mois ! Mais que faisait donc ce tuteur, qui accuse les autres de n’avoir pas fait le travail qui était sensé lui incomber depuis des mois ?
    Il faut savoir également que depuis plusieurs élections, les militants Manpower ont pris l’habitude démocratique de choisir leurs animateurs de section par un vote à bulletin secret. Pour eux, il était juste impensable de se faire cornaquer par Rémi SPINDLER, qui était perçu par le collectif syndical comme empêtré dans son égo, faisant des déclarations politiques déplacées soit en tant que Secrétaire du syndicat, soit même en tant qu’élu pendant les réunions du CSE du Siège !, avec des pulsions autoritaires et complosophistes (la section l’avait déjà empêché d’exclure un militant qui n’avait fait qu’exercer son droit d’expression personnel à titre privé).

Des dirigeants fédéraux et confédéraux CFTC préférant dépenser pour eux en taxis, billets de 1re classe et appartements de fonction, les fonds dédiés au service des salariés Manpower

Autre point et non des moindre, la fédération CFTC qui a récupéré les fonds du syndicat de la section Manpower, avait immédiatement prévenu qu’il fallait mettre fin aux nouvelles dépenses d’avocats au service des actions en défense des salariés Manpower (actuellement, notre collectif suit une trentaine de permanents et plus de deux cent intérimaires Manpower…). De fait, ces dirigeants CFTC ont un train de vie particulier, puisqu’ils utilisaient déjà les fonds du paritarisme aussi pour se payer des taxis et des billets couteux au lieu de prendre les transports en commun, se faire rembourser leurs repas et se payer des appartements de fonction à Paris. Ce sont des grandes personnes très importantes qui ont manifestement bien autre chose à faire que de s’occuper des salariés Manpower.
C’est ainsi que pour conserver une liberté d’action au service des salariés Manpower, après une mise sous tutelle illégale de notre syndicat et malgré nos tentatives de recouvrer notre autonomie, notre collectif syndical a alors décidé de rejoindre et de donner la représentativité à une nouvelle structure juridique : CAT intérim.